Glossaire

Amphibiotique : Espèces de grands migrateurs qui vivent alternativement en eau douce et en eau salée

Anoxie : absence d’oxygène

Aquifère : Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation (drainage/pompage,…)

Assainissement : Ensemble des techniques de collecte des eaux usées et de leur traitement avant rejet dans le milieu naturel (réseau d’assainissement et station d’épuration). Le traitement et l’élimination des boues font partie de l’assainissement. L’assainissement peut être collectif ou autonome.

Autoépuration : Ensemble des processus biologiques, chimiques ou physiques permettant a un écosystème (rivière, lacs, mer et océan…) de transformer lui -même les substances organiques qu’il produit ou qui lui sont apportées de l’extérieur. Les organismes vivants dans les milieux aquatiques jouent dans ce processus un rôle important (bactéries, protozoaires, algues, poissons…).

Bassin versant : Surface délimitée par des lignes de crêtes (ou ligne de partage des eaux) à partir de laquelle les écoulements d’eau convergent vers le cours d’eau principal.

BathymĂ©trie : Équivalent sous-marin de la topographie, c’est-Ă -dire description du relief immergĂ© grâce Ă  l’étude de la profondeur et du relief des fonds marins, lacustres ou fluviaux.

Berge : Partie du bord plus ou moins escarpé d’un plan d’eau ou d’un cours d’eau pouvant être submergé sans que les eaux débordent.

Colmatage : Dépôt et infiltration de fines particules dans les habitats aquatiques altérant leurs fonctions

Conchyliculture : Elevage des mollusques/ coquillages marins : huîtres (ostréiculture), moules (mytiliculture), palourdes (vénériculture)

Continuité écologique : Se définit par la libre circulation des espèces biologiques et le bon écoulement du transport naturel des sédiments d’un cours d’eau

Cours d’eau non domaniaux : Cours d’eau qui ne sont pas classés comme appartenant au domaine public. Les propriétaires riverains, propriétaires de la moitie du lit, doivent en assurer l’entretien régulier.

Crue : Élévation du niveau d’un cours d’eau liée à une croissance du débit. Il peut se traduire par un débordement hors de son lit mineur

DBO (Demande Biologique en Oxygène) : Quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder nécessaire pour oxyder les matières organiques (biodégradables) par voie biologique. Elle et généralement calculée pour un échantillon d’eau maintenu à 20°C et à l’obscurité pendant 5 jours.

Débit : Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m3/s.

Débit d’étiage : Débit minimum d’un cours d’eau caculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux. On utilise généralement le débit mensuel quinquennal (QMNA5) qui correspond au débit mensuel qui se produit en moyenne une fois tous les 5 ans. Le QMNA5 constitue le débit d’étiage de référence pour l’application de la Police de l’eau.

Délégation de service public : Contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé, dont la rémunération est substantiellement liée au résultat de l’exploitation du service.

Dénitrification : Réduction des nitrates (NO3) en azote gazeux (N2) par des bactéries en situation d’anoxie (absence d’oxygène)

Dévalaison : Action pour un poisson migrateur de descendre un cours d’eau pour retourner dans un lieu nécessaire à son développement (lieu de reproduction ou de développement).

Équivalent – Habitant : Unité de mesure permettant d’évaluer la capacité d’une station d’épuration. Cette unité de mesure se base sur la quantité de pollution émise par personne et par jour. 1 EH = 60 g de DBO5/jour soit 21.6kg de DBO5/an.

Embâcle : Elément d’obstruction d’un cours d’eau empêchant le bon écoulement des eaux (troncs et branches ayant chuté, blocs, atterrissement…

Estuaire : Milieu aquatique de transition entre la mer et un cours d’eau. Il présente une forme évasée de la terre vers la mer et une bathymétrie croissante vers la mer. La pénétration continentale de l’estuaire correspond a l’extension maximale vers l ’amont de la zone d’inversion des courants de marée.

Étiage : période de l’année où le débit d’un cours d’eau est le plus faible

Étier : Bras de mer qui rentre dans les terres, drainant une zone de marais.

Eutrophisation : déséquilibre d’un écosystème dû à un excès de nutriments, qui se traduit par une croissance excessive des algues et une diminution de l’oxygène dissous.

Frayère : Zone de reproduction des poissons et plus précisément lieu où les poissons déposent leurs œufs.

GoĂ©mons : MĂ©lange d’algues marines brunes des genres fucus et laminaire, rĂ©coltĂ©es sur les cĂ´tes bretonnes, que l’on utilise comme engrais.

Hydromorphe : se dit d’un sol qui s’est formé ou a évolué dans un milieu saturé en eau périodiquement ou en permanence, et parfois inondé

Holobiotique : espèces qui effectuent des migrations pour accomplir l’ensemble de leur cycle biologique en eau douce.

Lessivage : Entraînement en profondeur par l’eau à travers les sols de substances fixées sur des particules fines.

Lit mineur – lit majeur : Le lit d’une rivière se compose d’un lit mineur ou lit ordinaire, contenant les écoulements depuis le plus faible débit jusqu’au début de débordement, et d’un lit majeur, constitué de terrasses plus hautes servant de champ d’inondation lors des crues plus importantes.

Masse d’eau : Portion de cours d’eau, aquifère, plan d’eau ou zone côtière homogène – destinée à être l’unité d’évaluation de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)

Marnage : Élévation de la mer entre la marée haute et la marée basse.

Méandres : Sinuosités (virages) d’une rivière. Les méandres (succession de zones d’érosion et de zones de sédimentation) sont créés naturellement par le courant

Piézomètre : dispositif qui permet depuis la surface d’accéder à l’eau d’une nappe phréatique pour en relever le niveau à l’aide d’une sonde ou de réaliser des prélèvements dans le but d’en analyser les composants

Plan d’eau d’irrigation : plan d’eau artificiel qui se remplit en période hivernale, par ruissellement et/ou par pompage ou forage dans le milieu, et qui ne remplace pas un prélèvement estival. Il s’agit donc d’un nouveau prélèvement.4

Pluie efficace : Les pluies efficaces (exprimées en mm) sont égales à la différence entre les précipitations totales et l’évapotranspiration.

Retenue collinaire : parmi les plans d’eau d’irrigation, on distingue le cas particulier des retenues collinaires qui ne se remplissent que par ruissellement.

Ripisylve : Du grec ripa, la rive et sylva, forêt. Formation végétale qui se développe le long des cours d’eau ou des plans d’eau situes entre milieu aquatique et terrestre.

RPQS : Le RPQS est un document produit tous les ans par chaque service d’eau et d’assainissement pour rendre compte aux usagers du prix et de la qualitĂ© du service rendu pour l’annĂ©e Ă©coulĂ©e.

Ruissellement : Circulation d’eau en surface du sol quand celle-ci ne peut pas s’infiltrer (sol imperméable, sol saturé en eau, ou pente trop forte).

Surface Agricole Utile : La Surface Agricole Utile (SAU) désigne les superficies de terres labourables, les cultures permanentes, les surfaces toujours en herbe, de légumes, fleurs et autres superficies cultivées.

Zone humide : terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire : la végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année (Définition extraite des articles 1 et 2 de la Loi sur l’eau du 3 janvier 1992)